L’arthrose est une usure du cartilage d’une articulation. La cheville est une des localisations de l’arthrose, mais elle est souvent bien tolérée jusqu’à un stade avancé de la maladie.
Elle peut être causée par :
Son expression est très variable. Certaines atteintes débutantes seront très douloureuses, alors que l’on voir arriver parfois en consultations des arthroses « historiques » de chevilles strictement indolores.
Le plus souvent, la cheville est douloureuse à la marche, raide, gonflée, et le patient note des craquements à chaque pas. Le bilan d’imagerie est indispensable pour confirmer le diagnostic et caractériser les lésions.
Il comprend au minimum des radiographies en charge, un arthroscanner, et parfois une IRM.
Il s’agit du premier motif de consultation en traumatologie. On estime à 5% de tous les passages dans les services d’urgence, et elles représentent 25% de tous les traumatismes sportifs, quel que soit l’âge.
Si la fonction générale de la cheville semble simple (obtenir la flexion vers le bas ou vers le haut du pied), il s’agit d’une articulation complexe, pour laquelle l’appareil ligamentaire joue un rôle de stabilisation essentiel.
Deux complexes ligamentaires stabilisent la cheville. Sur le bord externe, Le ligament latéral externe comprend 3 faisceaux distincts et prévient contre l’inversion du pied. Sur le bord interne, le ligament deltoide, unique, prévient contre l’éversion. Un troisième ensemble de ligaments unit tibia et péroné
Le mécanisme d’entorse classique survient sur un mouvement d’inversion forcée, le pied allant vers l’intérieur. L’atteinte d’un ou plusieurs ligaments, et le degré de déchirure de ceux-ci vont déterminés la stabilité résiduelle de l’articulation.
Cette instabilité peut entraîner une douleur, à l’effort voire au repos, ou une impression de lâchage de l’articulation dans les stades les plus graves, avec une appréhension à la marche ou une impossibilité de pratique du sport.